Le jour nouveau point, l'air chargé d'une douce mélancolie où résonnent les éclats de la veille. Dans la torpeur des corps alanguis, les visages fatigués émergent et les mouvements s’éveillent en une symphonie discordante. De la vaisselle traine non loin d’un buffet dézingué, témoin de la beauté de la fête passée. On se lève, la tête tourne. Vite, allons nous recoucher !
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The new day dawns, the air charged with a gentle melancholy that echoes the sparkle of the day before. In the torpor of languid bodies, weary faces emerge and gestures awaken in a discordant symphony. Dishes lie strewn not far from a battered buffet, a reminder of the beauty of the party's past. We get up, our heads spinning. Quick, let's go back to bed !
Sergey Kononov's upcoming show !
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Nous sommes très heureux de vous convier à la nouvelle exposition de l’artiste ukrainien Sergey Kononov.
Dans ses oeuvres récentes, il fait un pas de plus dans l’exploration de la peinture réaliste, en particulier dans sa relation équivoque avec les médias contemporains, la mode, l'érotisme et la culture de la jeunesse. Ayant passé toute l’année 2022 dans son pays en guerre, les tonalités s’assombrissent dans un premier temps, avant que des couleurs ne jaillissent à nouveau, dans une palette acidulée superbement maitrisée qu'on lui connaissait peu. Davantage ancrée dans notre époque, ces portraits d'amis composent une cartographie de l'entourage proche de l'artiste à la veille de ses 30 ans.
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We are delighted to invite you to the new solo exhibition by Sergey Kononov.
In his recent works, Sergey Kononov takes a step further into the exploration of realistic painting, specifically in its equivocal relationship to contemporary media, fashion, eroticism and youth culture. Having spent the entire year of 2022 in his country at war, the palette darkens at first, before colors arise again in a mastered refreshing palette that he had not shown so far. His portraits of friends are definitely rooted in the here and now, composing a map of the artist's close entourage on the eve of his 30th birthday.
Press releaseNous sommes très heureux d'accueillir l'artiste chinoise Hualing Xu pour cette exposition personnelle. For this personal exhibition, we are pleased to welcome the Chinese artist Hualing Xu.
]]>Hualing Xu - Au Lac, 2019 - Huile sur toile - 130 x 97 cm
Nous sommes très heureux d'accueillir à nouveau l'artiste israélo-américain Aharon Gluska. Don't miss the new show from israeli artist Aharon Gluska.
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Nous sommes très heureux d'accueillir à nouveau l'artiste israélo-américain Aharon Gluska à la galerie.
La sélection d'oeuvres récentes a été faite au printemps dans l'atelier du peintre à Highland, NY. Aux grands formats abstraits sur toile répond un impressionnant travail de matières sur papier, qui invite le spectateur à une contemplation déambulatoire au coeur de paysages imaginaires.
Aharon Gluska - Studio, Highland, NYC - May 2023
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We are delighted to welcome again americano-israeli artist Aharon Gluska at the gallery
The selection of works for this new show has been made in May in Aharon's studio (Highland, NYC). Large abstract paintings on canvas are featured along with impressive material work on paper, inviting the viewer to wander through imaginary landscapes.
]]>Du 2 au 23 septembre 2023
Demander le catalogue des oeuvres disponibles
La peinture de Taeho Choi est aussi dense et foisonnante que les sentiments qui le traversent. Un pied dans la peinture figurative, il s'en extirpe allègrement en donnant naissance aux formes hybrides qui se bousculent sur ses toiles; les couleurs lumineuses qui jaillissent de ses noirs profonds viennent spontanément bousculer notre perception du beau et du repoussant, du gai et du sombre, de l'intime et du collectif.
Du 27 mai au 22 juillet 2023
C'est un plaisir de présenter la première exposition personnelle en France de Sasha Brodsky, artiste New-Yorkais né à Moscou en 1995.
Dans un équilibre subtil entre une approche graphique de l'espace influencée par la gravure qu'il a beaucoup pratiquée, et un travail de peinture et pastel qui apporte transparence et instabilité, l'artiste crée des atmosphères intemporelles, à la jonction de la mélancolie slave et l'agitation de Brooklyn.
La série The Junction (fin 2022 - début 2023) tire son nom de la station de métro new-yorkaise où il a installé son studio. Dans tous les travaux de Brodsky, les paysages sont inspirés de ses observations de NYC et Brooklyn en particulier, sans pour autant décrire des endroits particuliers. Dans l’ultra mobilité et l’impermanence des grandes villes, l’artiste est en quête des caractéristiques immuables qui composent l’essence d’une ville ou d’un quartier. Ses habitants solitaires sont dispersés autour de terrains vagues et de chantiers de construction abandonnés, au milieu de ferraille et d'autres artefacts, symboles de la décomposition métropolitaine. La relation entre ces personnages et leur environnement est cruciale - les personnages de Brodsky sont inséparables des architectures qui les entourent.
The Junction, c’est aussi la rencontre de la mélancolie slave et de l’agitation New-yorkaise, ainsi que de deux techniques qui contribuent à l’unicité de ses atmosphères: une approche graphique de l’espace, très influencé par la gravure qu’il a beaucoup pratiquée, et le travail de peinture et pastel, qui apporte transparence et mouvement.
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The Junction is a series of works created by Sasha Brodsky in the Fall of 2022 / beginning of 2023. The word Junction comes from the name of the East New York train station located next to his studio where the pieces were completed. As with all Brodsky’s work, these cityscapes are closely based on observations of New York and Brooklyn in particular, however they do not depict any real place. Instead, they present an abstract image of a city caught on the cusp of inevitable change.
Much like Brodsky’s prints and drawings, this series explores the theme of steadily disappearing character of urban landscape. The Junction continues the artist’s search for immutable qualities that shape authentic nature of a city. Its solitary inhabitants are scattered around empty lots and abandoned construction sites, surrounded by particles of junk and other integral artifacts of metropolitan decay. The relationship between these figures and their environment is crucial — the characters of The Junction define the landscape as much as architecture.
These pieces mark a new direction in Brodsky’s practice emerging from smaller scale works on paper into large scale work on fabric. Each piece is made on canvas or linen using acrylic paint and soft pastels. This technique has a distinctive feel as it blends a more graphic linear approach with elements of painting, providing the work a unique atmosphere between eastern melancholia and the buste of New-York City.
Du 20 avril au 20 mai 2023
Pour cette nouvelle exposition personnelle à la galerie, Marchal Mithouard (Shaka), se défait de la couleur - qui a tant occupé ses recherches précédemment, pour proposer des monochromes puissants et mouvants, à la limite de l’abstraction.
]]>Pour cette nouvelle exposition personnelle à la galerie, Marchal Mithouard (Shaka), se défait de la couleur - qui a tant occupé ses recherches précédemment, pour proposer des monochromes puissants et mouvants, à la limite de l’abstraction.
Ses grandes scènes sont conçues comme l’expression d’une mythologie nouvelle, dans lesquelles des figures humaines luttent pour leur liberté, mise en peine par des éléments naturels ou des créatures surnaturelles symbolisant souvent les dérives des sociétés modernes..
Au coeur de cette tourmente, dont le style graphique caractéristique de l’artiste, déstructuré et précis, traduit pleinement la tension chaotique, quelques portraits émergent en signe d’espoir, comme celui de Missak Manouchian, réfugié arménien et héros de la résistance française.
En plus du titanesque travail de composition à la mine de plomb, l’artiste greffe sur certaines des oeuvres des inserts en métal, qu’il découpe et grave pièce par pièce dans son atelier. A la matité du crayon répond la réfraction du métal, ajoutant une dimension supplémentaire aux profondeurs déjà à l’oeuvre dans son dessin.
En resserrant le champ chromique (noir et blanc) et les supports (oeuvres majoritairement sur papier), Marchal Mithouard atteint une justesse qui nous entraine avec élégance et dextérité dans une nouvelle épopée au coeur de la psyché humaine.
English below
In occasion of his new solo exhibition at the gallery, Marchal Mithouard (Shaka), discards color - which has been so pivotal in his previous research - to propose powerful and moving monochromes, bordering on abstraction.
His large scenes are conceived as the expression of a new mythology, in which human figures struggle for their freedom, challenged by natural elements or supernatural creatures often symbolizing the excesses of modern societies.
At the heart of this turmoil, some portraits emerge as a sign of hope, such as that of Missak Manouchian, Armenian refugee and hero of the French resistence. Shaka's characteristic graphic style, unstructured and precise, fully translates this chaotic tension.
In addition to the titanic work of composition in graphite, the artist grafts metal inserts on some of the works, which he cuts and engraves piece by piece in his studio. The refraction of metal answers to the mattness of the pencil, adding another dimension to the depths already at work in his drawing.
By tightening the chromatic field (black and white) and the supports (works mainly on paper), Marchal Mithouard reaches a precision which carries us with elegance in the heart of the human psyche.
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]]>Dans sa nouvelle série Les témoins silencieux, Rafiy individualise davantage chacune des âmes (Femmes, hommes, animaux, divinités) qu’il peint, détachant chacune de la masse que forme le peuple face à l’agitation du monde
]]>Du 28 janvier au 25 février 2023
Rafiy Okefolahan est né le 7 janvier 1979 à Porto Novo (Bénin). Rafiy puise sa force créatrice dans le bouillonnement culturel de l’Afrique. Artiste nomade, son parcours l’a porté du Togo au Nigéria et dans divers pays d’Afrique de l’ouest, avant qu’il ne s’installe 2 ans au Sénégal, à l’école Nationale des Arts de Dakar.
La toile est son écran, sur lequel il projette ce qu’il voit, ce qu’il redoute, ce qu’il veut dénoncer, en particulier en traçant des ponts entre les cultures africaines et européennes. Coloriste hors pair, Rafiy est également un matiériste qui intègre dans ses tableaux des éléments naturels comme la terre, le sable ou le marc de café.
Dans sa nouvelle série Les témoins silencieux, Rafiy individualise davantage chacune des âmes (Femmes, hommes, animaux, divinités) qu’il peint, détachant chacune de la masse que forme le peuple face à l’agitation du monde.
Beninese artist Rafiy Okefolahan was born in 1979 in Porto Novo (Benin). He lives and works between Paris and Porto Novo
A nomadic artist, his journey has taken him from Togo to Nigeria and Senegal, where he spent two years at the National School of Arts in Dakar, before coming to France for a residency in Cité des Arts of Paris, and settling there. In 2019, he founded « La Grand Place » in his birthplace Porto Novo, an Art center where he also welcomes international artists in residency.
Despite the fact he now spends half of his time in France, Rafiy Okefolahan is very much inspired by the richness and syncretism of West African countries, especially voodoo culture that was born in Benin; an outstanding colorist, Rafiy is also used to integrating typical materials used by voodoo preachers in his painting, like sand or coffee grounds, which gives them a unique texture. His painting on canvas and portraits on paper are drawn with a great energy inspired by cultural traditions and mutations as well as social issues.
In his new series « Les témoins silencieux » (Silent witnesses), the artist individualizes more than usual each of the souls he paints (women, men, animals, deities), separate them from the masses facing the agitation of the world.
16 mars - 15 avril 2023
]]>Based on an idea by Guillaume Toumanian, an artist represented by the gallery since 2020, the exhibition brings together 6 painters of the same generation - 3 women and 3 men - all invited to the exhibition Immortelle, presented at MO.CO in spring 2023*.
The "essential gesture of painting" has always been a matter for them, especially during their art studies in the years 1990-2000 - when painting had not yet returned to the forefront.
So what to paint today? These painters who know each other - and, even more so, recognise each other - have chosen figuration, where « Mimesis" leaves open all the fields of exploration and self-affirmation; narrative and symbolic figuration for Nazanin Pouyandeh; heterogeneous and mystical painting for Axel Pahlavi; powerful and free expressiveness for Raphaëlle Ricol; committed gesture revisiting historical painting for Stéphane Pencreac'h; transcended realism for Florence Obrecht; memory and interiority for Guillaume Toumanian.
These six painters show how painting, buried a hundred times over as new art forms emerge, is an inexhaustible source of renewal.
*Immortelle, from 11th March to 4th June 2023
MO.CO Montpellier Contemporary
Exhibition bringing together 80 emblematic artists of the French scene, born from 1970 to the early 1980s, who affirm a taste for figurative painting.
Curators of the exhibition: Amélie Adamo and Numa Hambursin
We thank the galleries Valérie Delaunay, Patricia Dorfmann, Isabelle Gounod and Vincent Sator for their collaboration.
Exposition collective - Group show
Magali Cazo - Valentine Esteve - Aharon Gluska - Jacques Grison - Rafiy Okefolahan - Reza Seyfi Zoubaran - Guillaume Toumanian
]]>Du 8 octobre au 26 novembre 2022
C'est un plaisir de présenter la seconde exposition de Guillaume Toumanian à la galerie, deux ans après Genius Loci.
L'artiste fait plus que jamais appel à sa mémoire sensitive pour mettre en lumière des sensations, au croisement du réel et de l'imaginaire, dans l'esprit des "ultra-choses" chères à Merleau-Ponty. On ressent dans ses oeuvres récentes une grande liberté de peinture, qui s'incarne dans les lueurs mouvantes ou brusques de ses paysages, ou encore dans le surgissement de la couleur par touches franches.
En somme, la peinture de Guillaume Toumanian est une peinture de l'intime, qui engage le spectateur à perdre ses repères pour s'appesantir sur "Ce qui reste"…
]]>Du 8 octobre au 26 novembre 2022
C'est un plaisir de présenter la seconde exposition de Guillaume Toumanian à la galerie, deux ans après Genius Loci.
L'artiste fait plus que jamais appel à sa mémoire sensitive pour mettre en lumière des sensations, au croisement du réel et de l'imaginaire, dans l'esprit des "ultra-choses" chères à Merleau-Ponty. On ressent dans ses oeuvres récentes une grande liberté de peinture, qui s'incarne dans les lueurs mouvantes ou brusques de ses paysages, ou encore dans le surgissement de la couleur par touches franches.
En somme, la peinture de Guillaume Toumanian est une peinture de l'intime, qui engage le spectateur à perdre ses repères pour s'appesantir sur "Ce qui reste"…
« Le geste de Toumanian donne toujours la primauté au ressenti émotionnel, justement parce qu'il entame le long chemin de la réactivation d’une image mémorielle, restée enfouie quelque part. »
Julie Chaizemartin (critique d'art, journaliste)
Télécharger le dossier de presse
« Par une sombre route déserte, hantée de mauvais anges seuls, où une Idole, nommée Nuit, sur un trône noir règne debout, je ne suis arrivé en ces terres-ci que nouvellement d’une extrême et vague Thulé, — d’un étrange et fatidique climat qui gît, sublime, hors de l’Espace, hors du Temps »
Edgar Allan Poe, Terre de songe, traduit par Mallarmé
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Du 3 au 24 septembre 2022
Les sculptures, installations ou toiles de Valentine Esteve revêtent souvent des camaïeux quasi monochromes de gris ou de rouge. Même dans ses tapisseries, le noir domine. Ces couleurs révèlent l’inspiration de l’artiste : les espaces publics urbains. Via leur contemplation qui en efface les habitants, Valentine Esteve effectue un travail de révélateur. A la manière d’un développeur photographique, elle fait apparaître derrière ses modèles leur matière, les reflets de lumière, l’épaisseur du temps et le pouvoir qui se cache au sein de chaque image.
]]>Du 3 au 24 septembre 2022
Nous sommes très heureux de présenter la première exposition personnelle de l’artiste Valentine Esteve, diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2020. Peinture, broderie, sculpture, l’artiste explore des techniques parfois contradictoires pour traduire une perception singulière de la lumière et du temps qui passe, en volume ou en matières.
Lors de sa résidence en Corée en 2019, Valentine Esteve avait pour habitude de faire de longues marches du coeur de la ville jusqu’au sommet le plus proche, documentant sa progression et condensant ces images en de grandes peintures rouges. A Séoul encore, fascinée par le nombre de caméras de surveillance, elle repère celles qui ont été déviées de leur objectif et qui enregistrent, inlassablement, des images inutiles. Elle leur consacrera ses premières broderies (cf Useless Recording, 2020).
Capter le temps qui s’écoule, les sensations qui passent, les instants fugaces qui ont le gout d’éternité, voilà ce qui anime l’artiste.
Valentine Esteve s'attarde sur le bruissement des végétaux et l’ombre insaisissable qu’ils projettent sur les murs de la ville, dont elle tire de grandes toiles quasi monochromes; sur l'intrusion du soleil dans son atelier, découpé par la forme des fenêtres, qu’elle incarne dans des sculptures minimalistes en acier; elle s'intéresse encore au temps de réflexion précédent ses nouvelles séries, qu'elle transpose dans les 10 broderies « Secrets », toutes en ombres, lumières et jaillissements de couleurs…
Toutes ses séries, bien que formellement différentes, sont intimement liées à la fois dans leur rapport à la lumière, qui les structure dans une délicate radicalité, et dans le temps long et la répétition du geste, que l’artiste valorise dans sa pratique.
“Au temps heureux des cadrans solaires, il n'y avait pas l'ombre d'une exactitude”*, et c’est bien dans ce temps indécis et précieux que Valentine Esteve nous invite à plonger, le temps de l’exposition.
*cit: Albert Willemetz
Text in english:
We are pleased to present artist Valentine Esteve’s very first solo exhibition at Galerie Lazarew.
Graduated from Academie des Beaux-Arts in Paris in 2020, the artist explores sometimes contradictory techniques to translate a particular perception of light and the passing of time, in volume or in materials. Painting, embroidery, sculpture are the main tools used in her creative action.
During her residency in Korea in 2019, Valentine Esteve used to take long walks from the heart of the city to the nearest summit, documenting her trip and condensing these images into large red paintings. In Seoul again, fascinated by the amount of surveillance cameras, she spots those that have been diverted from their lens and that tirelessly record useless images. She will dedicate her first embroideries to them (see Useless Recording, 2020).
The time that elapses, the passing of sensations, the fleeting moments that have the taste of eternity: this is what animates the artist.
Valentine Esteve dwells on the rustling of the plants and the elusive shade they project on the walls of the city, from which she draws large almost monochrome canvases; on the intrusion of the sun into her workshop, cut by the shape of the windows, that she embodies in minimalist steel sculptures; she is still interested in the time of reflection preceding her new series, which she transposes into the 10 "Secrets" embroideries, all in shadows, lights and bursts of colors…
All her series, although formally different, are intimately linked both in their relationship to light, which structures them in a delicate radicalism, and in the long time and repetition of the gesture which is valued in her practice.
“In the happy time of the sundials, there was no shadow of accuracy”*, and it is in this indecisive and precious time that Valentine Esteve invites us to dive, the time of the exhibition.
*cit: Albert Willemetz
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Nous sommes très honorés de présenter à nouveau le travail de Pierre Daquin, 4 ans après notre première exposition en commun (Interface, 2018). Si nous avions souhaité, la première fois, rassembler des oeuvres des années 1970 à 2010, nous présentons cette fois le travail le plus récent (2019-2022) de l’artiste. A travers son impressionnante production, il réconcilie de façon magistrale ses deux statuts d’artiste et d’artisan.
]]>Nous sommes très honorés de présenter à nouveau le travail de Pierre Daquin, 4 ans après notre première exposition en commun (Interface, 2018). Si nous avions souhaité, la première fois, rassembler des oeuvres des années 1970 à 2010, nous présentons cette fois le travail le plus récent (2019-2022) de l’artiste. À travers son impressionnante production, il réconcilie de façon magistrale ses deux statuts d’artiste et d’artisan.
Chef de file de la nouvelle tapisserie dans les années 1960, couronné de succès grâce à ses grandes tapisseries-installations blanches, Pierre Daquin n’a ensuite eu de cesse de s’émanciper de l’image artisanale associée, à l’époque, à la tapisserie. D’abord, en présentant des tapisseries brulées dès les années 1968-69, puis en abandonnant en tant qu’artiste son travail de lissier pour se concentrer sur les matériaux industriels (carton d’emballage, caoutchouc, linoléum, vinyle, etc). Toujours, la volonté de révéler les envers invisibles, les intériorités insoupçonnées de ces matières. Il revendique très tôt le concept d’ «Art Souple», entre liquidité de la peinture et rigidité de la sculpture, incarné notamment dans son exposition « Action/Pli » présentée au Musée d’Art Moderne de Paris en 1974.
Même dans ces pratiques, il a toujours retrouvé le fil; en témoignent les coupes de caoutchouc épais qui révèlent la présence d’un tissage ou l’effilement régulier des papiers d’emballage, qui produit des motifs répétitifs rappelant le textile.
L’usage de la brûlure, bien que non systématique, a également été récurrent dans son travail: papiers carbones qui fusionnent en de fascinants paysages, aluminium brulé et dédoublé, etc. Pour l’artiste, l’acte de brûler, loin d’être destructeur, répond surtout au désir de révéler l’essence des matières pour mieux les faire renaitre.
Et c’est précisément ce qui anime les travaux les plus récents de l’artiste, présentés dans cette nouvelle exposition. Revenant à ses premiers amours, l’artiste prend pour base les versions numérisées de tissus coptes ou de tapisseries célèbres (La Dame à la Licorne, l’Apocalypse). Largement étirés, les pixels des détails ainsi imprimés rappellent ceux des points de tapisserie; coupée en bande, tissée, tassée, brûlée, peinte, l’image retrouve une texture qui appelle une nouvelle lecture.
Dans ces travaux comme ceux sur carton ondulé, entamés à la même époque, Pierre Daquin, qui a toujours eu une pratique à la fois méthodique et ouverte aux accidents, valorise encore davantage ce qu’il appelle les « alliéas », ces aléas qu’il considère comme des alliés… et fait montre, s’il en était besoin, que la constance de ses recherches plastiques s’accompagne d’une folle créativité qui n’est pas prête de tarir…
Text in english below
Text in english
We are honoured to present the work of Pierre Daquin (born 1936), 4 years after our first joint exhibition (Interface, 2018). The first time we wanted to gather his works from the years 1970 to 2010; this time we present the artist’s most recent works from 2019 - 2021.
Pierre Daquin, a leader in the new tapestry in the 1960s, never ceased to emancipate himself from the artisanal image associated, at the time, with the tapestry. Through his impressive production, he masterfully reconciles his two identities as an artist and a craftsman. First, by presenting burnt tapestries in the years 1968 - 1969, then by abandoning his work of straightener to focus on industrial materials (packaging board, rubber, linoleum, vinyl, etc.).
The desire to reveal the invisible upsides is always present and the unexpected inferiorities of these fabrics. He claimed the concept of ‘Flexible Art’, between the liquidity of painting and rigidity of sculpture, embodied notably in his exhibition ‘Action/Pli’ presented at the Musée d'Art Moderne in Paris in 1974.
Even in these works, he has always found the thread, as evidenced by the thick rubber cuts that reveal the presence of a weaving or the regular tapering of packaging paper, which produces repetitive patterns that recall the textile.
The use of burns, although not systematic, has also been recurrent in his work, such as carbon papers that merge into fascinating landscapes, and burnt and split aluminium. For the artist, the act of burning is not only destructive: it reveals the essence of the materials as if they were being reborn. This is precisely what animates the most recent works of the artist, which are present in this new exhibition.
Returning to his first love, the artist starts from the digitized versions of Coptic fabrics or famous tapestries - The Lady with the Unicorn, the Apocalypse. Widely stretched, the pixels of the details thus printed recall those of the tapestry stitches; the image, cut into strips, woven, packed, burned, painted, finds a texture that calls a new reading.
Pierre Daquin, who has always been methodical yet open to accidents, values what he calls the ‘Alliéas’. These allies are hazards that are evident in such works as those on corrugated cardboard and show that the constancy of his plastic research is accompanied by a crazy creativity that is not afraid nor ready to dry up...
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Cette nouvelle exposition de l'artiste béninois Rafiy Okefolahan, dans la continuité de sa résidence au Réservoir (Sète) l'été passé à l'occasion du sommet Afrique-France, laisse la part belle à ses nouveaux "Portraits d'Ames" sur papier.
]]>Du 27 novembre 2021 au 15 janvier 2022
Cette nouvelle exposition de l'artiste béninois Rafiy Okefolahan, dans la continuité de sa résidence au Réservoir (Sète) l'été passé à l'occasion du sommet Afrique-France, laisse la part belle à ses nouveaux "Portraits d'Âmes" sur papier.
Recevoir le catalogue complet des oeuvres
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C’est un plaisir de présenter la première exposition personnelle de Félix Deschamps Mak, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2021.
Imprégné de peinture classique et moderne, collectionneur assidu d’images d’art et d’archives, il compose des tableaux aux teintes sourdes où les notions d’espace, d’inachèvement et d’absence nourrissent un langage singulier et intemporel.
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Du 29 janvier au 26 février
Pour ce troisième volet de nos expositions collectives PAPIER(S) - déjà présentées en 2014 et 2017 - nous sommes heureux de montrer ensemble les travaux de 6 artistes qui, grâce à leur maîtrise de techniques différentes sur ce matériau noble, poussent l'idée du paysage dans des retranchements intimes.
Magali Cazo nous offre des paysages imaginaires à la fois délicats et puissants, dans une grande maîtrise de l'application des encres, qu'elle laisse pleinement envelopper l'espace d'une brume onirique.
Les très grandes scènes de Félix Deschamps Mak sont le fruit de passages réguliers d'encres sur le papier, où le jeu des pleins et des vides façonnent des ambiances théâtrales, irréelles et hors du temps.
On ne présente plus les superbes Imagined Landscapes de l'artiste Aharon Gluska. Dans de grands bains de pigments et d'encre, il crée sur papier des paysages minéraux sidérants...
Dans les monotypes d'Alice Vasseur, sur un fond jaune profond, se détachent de sculpturales silhouettes hybrides, hors d'échelle, tantôt inquiétantes ou rassurantes mais toujours poétiques.
Armé de ses crayons de couleurs, Matthieu Livrieri croque avec ardeur la vie qui l'entoure ; personnages, scènes de vie, paysages, il en livre une vision personnelle, déformée, brute et terriblement attachante.
Hualing Xu, quand à elle, s'intéresse aux petits instants de tendresses suspendus, imperceptibles mais plein de grâce, qu'elle fixe sur de délicates huiles sur papier.
Text in English
For this third part of our collective exhibitions PAPIER(S) - already presented in 2014 and 2017 - we are happy to show together the works of 6 artists who, thanks to their mastery of different techniques on this noble material, push the idea of landscape into intimate entrenchements.
Magali Cazo offers us imaginary landscapes both delicate and powerful, in a great mastery of the application of inks, which she lets fully envelop the space with a dreamlike mist.
The very large scenes of Félix Deschamps Mak are the result of regular passages of ink on paper, where the play of fullness and emptiness shape theatrical atmospheres, unreal and timeless.
We no longer present the superb Imagined Landscapes by artist Aharon Gluska. In large baths of pigments and ink, he creates stunning mineral landscapes on paper...
In the monotypes of Alice Vasseur, on a deep yellow background, stand out sculptural hybrid silhouettes, out of scale, sometimes disturbing or reassuring but always poetic.
Armed with his coloured pencils, Matthieu Livrieri enthusiastically sketches the life that surrounds him; characters, scenes of life, landscapes, he gives a personal vision, distorted, raw and terribly endearing.
Hualing Xu, as for her, is interested in small moments of suspended tenderness, imperceptible but full of grace, which she fixes on delicate oils on paper.
La série d’oeuvres présentées par l’ukrainien Sergey Kononov pour son diplôme de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris en juin 2021, puis à la Galerie Lazarew Paris en octobre, est l’aboutissement d’une parenthèse pendant laquelle l’artiste a considérablement affiné sa manière de travailler.
]]>Du 8 octobre au 20 novembre 2021
Recevoir le catalogue complet des oeuvres
La série d’oeuvres présentées par l’ukrainien Sergey Kononov pour son diplôme de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris en juin 2021, puis à la Galerie Lazarew Paris en octobre, est l’aboutissement d’une parenthèse pendant laquelle l’artiste a considérablement affiné sa manière de travailler.
Contraint de retourner de mars à septembre 2020 dans sa ville natale, Odessa, alors que l’école fermait ses portes, il a mis à profit ce temps suspendu pour mettre en scène toutes les compositions à l’origine de son travail actuel.
Et avec sa peinture précise, incarnée, intemporelle, c’est le corps tout entier - pour reprendre l’expression de Nietzsche : « Je suis corps tout entier et rien d’autre » - que Sergey Kononov célèbre. Le corps des instincts et des désirs, le corps vrai dont l’esprit est le serviteur. Les jeunes modèles de Sergey ne se soucient pas de leur corps, ils sont leur corps, dépouillés de superflu, avec tout le détachement et la passion que cela insinue.
Avec le fabuleux travail de l’artiste sur les cheveux, la chair, les postures ou les pieds, il n’est plus question de savoir quelle histoire les a amenés là, ni ce qui les unit; ils vivent pleinement la douceur d’une étreinte, la chaleur d’un baiser ou la langueur d’une attente. Dans leur nudité assumée, il émane des corps des jeunes gens une légèreté sans artifice, une tendresse sans attaches et une puissance toute en retenue.
Text in English
The series of works presented by the Ukrainian artist Sergey Kononov for his diploma of the Ecole Nationale des Beaux-Arts in Paris in June 2021, then at the Galerie Lazarew Paris in October, is the culmination of a parenthesis during which the artist has considerably refined his way of working.
Forced to go back to his hometown from March to September 2020, Odessa, while the school shutdown, he took advantage of this suspended time to stage all the compositions at the origin of his current work.
And with its precise, incarnate, timeless painting, it is the whole body - to use Nietzsche’s expression: «I am the whole body and nothing else» - that Sergey Kononov celebrates. The body of instincts and desires, the true body whose spirit is the servant. Sergey’s young models do not care about their bodies, they are their bodies, stripped of superfluity, with all the detachment and passion that this implies.
With the artist’s fabulous work on the hair, the flesh, the postures or the feet, it is no longer a question of what story brought them there, or what unites them; they live fully the softness of a hug, the warmth of a kiss or the languor of a wait. In their assumed nakedness, there emanates from the bodies of the young men a lightness without artifice, a tenderness without ties and a power fully restrained.
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Du 4 au 25 septembre 2021
RIEN QUE DES POSSIBILITÉS
RIEN QUE DES DÉSIRS
La Galerie Lazarew fête ses 10 ans !
« L’art, c’est l’enfance, voilà. L’art, c’est ne pas savoir que le monde existe déjà, et en faire un. Non pas détruire ce qu’on trouve, mais simplement ne rien trouver d’achevé. Rien que des possibilités. Rien que des désirs. »
Rainer Maria Rilke
Cette citation de Rilke est une définition de l’art parmi tant d’autres possibles, mais au regard des dix années de passion qui viennent de s’écouler, c’est peut-être celle qui nous ressemble le plus.
D’abord, parce qu’elle convie l’enfance et avec elle une forme de fraicheur que l’on revendique volontiers, tant dans nos rencontres avec les oeuvres que dans notre relation aux artistes et aux visiteurs. C’est certainement déjà ce goût de s’aventurer hors des sentiers tracés qui a permis à notre duo atypique de se former, Alexandre ayant à l’époque 72 ans, moi 26 et une vie presqu’à l’opposé de la sienne. Pourtant, nous nous sommes accordés naturellement sur la place primordiale de l’émotion, du trouble et même de l’émerveillement dans nos choix d’artistes; et nous prenons un plaisir insatiable à transmettre cet enthousiasme à chaque personne qui entre dans la galerie.
Ensuite, nous avons toujours préféré à une ligne directrice trop restrictive nous laisser guider par l’intuition dans le choix d’artistes qui explorent le champ des possibles avec consistance, travail et sincérité. Si nous avons toujours défendu la peinture (notamment celle du jeune diplôme de l’ENSBA Paris Sergey KONONOV, rencontré quand il avait 19 ans, ou de Guillaume Toumanian), nous entretenons une sensibilité particulière pour les artistes qui s’emparent de matériaux inattendus (les cartons récupérés d’Olivier Catté ou les matériaux industriels de Pierre Daquin), qui adaptent des techniques propres à leur histoire (les matières de Rafiy Okefolahan ou d’Aharon Gluska) ou qui inventent leurs propres chemins (les travaux inclassables de Claude Como, d’Evrard & Koch ou de Marchal Mithouard).
Nous revendiquons un éclectisme, éclairé en filigrane par le désir de défendre des artistes qui s’impliquent physiquement dans leur travail, valorisent un geste et même - n’ayons pas peur des mots - un savoir-faire.
Enfin, le désir est au coeur de notre vocation. Portés par un amour sincère et plein d’admiration pour les artistes, mais aussi par le besoin de se sentir pleinement en phase avec nos choix, nous naviguons depuis dix ans, déjà, à l’aune de la boussole la plus chère à nos âmes: la liberté.
Venez fêter ce cap avec nous autour d'une exposition collective de nos artistes !
“Nothing but possibilities. Nothing but desires. "
Galerie Lazarew celebrates its 10th anniversary!
September 4 to 25th 2021
“Art is childhood, after all. Art is not knowing that the world already exists, and making one. Not to destroy what we find, but simply not to find anything complete. Nothing but possibilities. Nothing but desires. "
Rainer Maria Rilke
This quote from Rilke is one definition of art among many others, but if we look back at the past ten years, it may be the one that suits us best.
First, because it conveys childhood and thus a kind of freshness that we gladly claim, both when we come across an artwork and in our relationship with artists and visitors. It is probably this taste to venture off the beaten paths that allowed our atypical duo to exist, Alexandre being 72 years old at the time, me 26, and our two lives almost the opposite. However, we naturally agreed on the priority we give to emotion, trouble and even enchantment to select our artists; and we still take an unquenchable pleasure in transmitting that enthusiasm to everyone who enters the gallery.
Then, rather than a restrictive guideline, we have always valued intuition to find artists who explore the realm of the possible with consistency, hard work and sincerity. We have always defended painting (especially that of the young ENSBA Paris graduate Sergey KONONOV, whom he met when he was 19, or Guillaume Toumanian); we are also particularly sensitive to artists who seize upon unexpected materials (peeled off cardboard by Olivier Catté or industrial materials by Pierre Daquin), who adapt specific techniques linked to their history (textures from Rafiy Okefolahan or Aharon Gluska) or invent their own unseen paths (unclassifiable works by Claude Como, Evrard & Koch or Marchal Mithouard).
We assert this eclecticism, enlightened by the desire to defend artists who are physically involved in their work, who value a gesture and even - let us not mince our words - a know-how.
Lastly, desire is the heart of our vocation. Driven by a sincere love and admiration for artists, but also by the need to feel fully in tune with our choices, we have been sailing for already ten years, guided by the most significant compass to our souls: freedom.
Come celebrate this 10 years anniversary with a group show by our artists !
]]>Quatre ans après sa dernière exposition personnelle à la galerie, Marchal Mithouard (Shaka) revient avec une exposition qui mêle, plus encore que d'habitude, des techniques opposées. Ses grands et délicats dessins à la mine de plomb sont rythmés par des lanières d’acier. Ses bas reliefs, composés de textures variées (bois, plexiglass, acier, miroir, etc) sont scannés et réinterprétés dans une version numérique colorée par la caméra thermique.
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Quatre ans après sa dernière exposition personnelle à la galerie, Marchal Mithouard (Shaka) revient avec une exposition qui mêle, plus encore que d'habitude, des techniques opposées. Ses grands et délicats dessins à la mine de plomb sont rythmés par des lanières d’acier. Ses bas reliefs, composés de textures variées (bois, plexiglass, acier, miroir, etc) sont scannés et réinterprétés dans une version numérique colorée par la caméra thermique.
L’idée de prédation est sous jacente à l’utilisation de ces techniques; c’est le corps qui en est l’objet principal. Analysé, traqué, parfois malmené, il est l’épicentre de la convoitise. Shaka le représente à la fois puissant et fragile, fidèle à la fragmentation du dessin qui fait sa singularité. Il ouvre encore le champ d’expérimentation de son travail en proposant, pour la première fois à la galerie, une grande sculpture en acier qui sera au centre de l’exposition.
Text in English
Four years after his last solo exhibition at the gallery, Marchal Mithouard (Shaka) returns with an exhibition that mixes, even more than usual, opposite techniques. His large and delicate lead-mine drawings are punctuated by steel straps. Its reliefs, composed of various textures (wood, plexiglass, steel, mirror, etc.) are scanned and reinterpreted in a digital version colored by the thermal camera.
The idea of predation underlies the use of these techniques; it is the body that is the main object. Analyzed, hunted, sometimes abused, it is the center of lust. Shaka represents him both powerful and fragile, faithful to the fragmentation of the drawing that makes his singularity. He also opened the field of experimentation of his work by proposing, for the first time in the gallery, a large steel sculpture that will be at the center of the exhibition.
Predation #1,130 x 130 cm, 2020
Corps_Noir #4, dyptique, 220 x 110 (2 x 110 x 110 cm)
- Bois, acier, plexiglas,carton plume, miroir et acrylique sur châssis contreplaqué.
- Impression numérique sur papier mate fine art Hannemühle 310 grammes 100% coton.
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Dans cette nouvelle exposition, nous présenterons ses dernières grandes oeuvres sur toile de la série « Between the Lines » (initiée en 2017). Chaque toile est constituée d’une soixantaine de couches de peintures raclées, sur une toile travaillée au préalable pour que des lignes horizontales ressortent au moment de l’application des couches de peintures. C’est la série la plus intime de l’artiste.
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Dans cette nouvelle exposition, nous avons présenté ses dernières grandes oeuvres sur toile de la série « Between the Lines » (initiée en 2017). Chaque toile est constituée d’une soixantaine de couches de peintures raclées, sur une toile travaillée au préalable pour que des lignes horizontales ressortent au moment de l’application des couches de peintures. C’est la série la plus intime de l’artiste. Il y est question de la mémoire d’une vie. Les premières strates, essence d’un être, réapparaissent inéluctablement, quel que soit ce qu’on y ajoute. Quelques saillies viennent rompre l’horizontalité narrative des lignes, donnant une vibration hypnotique à l’ensemble.
Nous avons présenté en contrepoint quelques paysages imaginaires sur papier, dernières productions de la série « Imagined Landscapes », que l’artiste travaille depuis une quinzaine d’années en parallèle de la peinture. Une impressionnante série de paysages imaginaires, composés de pigments, encres et autres matériaux sur papier, au rendu quasi photographique). A travers cette série, l’artiste a souhaité représenter non pas des paysages existants, mais le processus même de la constitution des éléments naturels, particulièrement minéraux dans leur dernière expression. Ces Landscapes, déserts tout en matière, captivent par leur puissance silencieuse et minérale. La contemplation de ses paysages fascinants nous ramène à la pureté des origines, préservée de la folie des hommes.
Les toiles et travaux sur papier d’Aharon Gluska, qu’elles soient totalement abstraites ou presque figuratives, ont en commun une horizontalité revendiquée, une grand maitrise technique et une matière qui ne se livre pas au premier abord. Elles résonnent comme une invitation à se recentrer sur notre propre vérité. En silence. Dans une grande humilité.
Text in English
In this new exhibition, we presented his latest works on canvas from the series «Between the Lines» (started in 2017). Each canvas consists of about sixty layers of scraped paints, on a canvas worked beforehand so that horizontal lines emerge at the time of application of the layers of paints. It’s the artist’s most intimate series. It talks about the memory of a life. The first layers, the essence of a being, inevitably reappear, no matter what is added to it. Some projections break the narrative horizontality of the lines, giving a hypnotic vibration to the whole.
We presented in counterpoint some imaginary landscapes on paper, the last productions of the series «Imagined Landscapes», which the artist has been working for fifteen years in parallel with painting. An impressive series of imaginary landscapes, composed of pigments, inks and other materials on paper, rendered almost photographic). Through this series, the artist wanted to represent not existing landscapes, but the very process of the constitution of natural elements, especially minerals in their last expression. These Landscapes, deserted all in matter, captivate by their silent and mineral power. The contemplation of its fascinating landscapes brings us back to the purity of the origins, preserved from the madness of men.
The canvases and works on paper by Aharon Gluska, whether they are totally abstract or almost figurative, have in common a claimed horizontality, a great technical mastery and a matter that is not given up at first. They resonate as an invitation to refocus on our own truth. In silence. In great humility.
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Du 4 février au 6 mars 2021
La confrontation entre les travaux de ces deux artistes - et amies - en toute fin d'études aux Beaux-Arts de Cergy, nous est apparue comme une évidence.
]]>LENA LONG - AMÉLIE BIGARD
Text in English below
L'Asile des Oiseaux
Du 4 février au 6 mars
La confrontation entre les travaux de ces deux artistes - et amies - en toute fin d'études aux Beaux-Arts de Cergy, nous est apparue comme une évidence.
Lena Long sature ses supports (toile ou bois) de fragments d'images collections, de détails grossis et ré-assemblés, confinant presque à l'abstraction. La poudre de marbre dont elle enduit au préalable le médium boit la peinture, apportant à l'ensemble une envoutante vibration accentuée par le grattage qu'elle effectue ensuite. Ces images accumulées, loin d'être étouffantes, offrent au spectateur comme des échappées vers des chemins de rêverie.
Amélie Bigard, elle, compose des scènes dans lesquelles le décor semble presque trop grand pour ses personnages, réduits à l'état de marionnette. Empruntant à l'art de l'icône, qu'elle a étudiée aux Beaux-Arts de Marseille, la technique de la tempera sur bois, l'utilisation de la feuille d'or ou les postures quasi religieuses de ses sujets, elle présente des "icônes d'un monde sans dieu", ou le vide, très présent, n'est pas un échappatoire mais contribue plutôt à figer la scène dans un espace-temps étrange.
Dans leurs oeuvres, représentant souvent des moments de partage, la tendresse côtoie la maladresse, l'amour regarde la haine, la solitude se vit à plusieurs. Pour toutes deux, point de grand spectacle: c'est dans les moments ordinaires qu'elles vont puiser la grâce et la complexité du genre humain.
Amélie Bigard oeuvres / artworks
Catalogue de l'exposition / catalogue of the show
Text in English
Showing together the works of the two young artists and friends - currently finishing their study in Beaux-Arts of Cergy - seemed quite obvious when we first saw them.
Lena Long saturates the surface of her mediums (wood or canvas) with pieces of images she collects, magnifies and gathers in almost abstract compositions. She first uses a marble powder coating, which absorbs the oil painting and creates a haunting vibration. The accumulation of images, far from being stifling, provides the viewers a breakaway to dream.
Amélie Bigard depicts tiny scenes where the decor seems too big for the characters, reduced to puppets. In Marseille, she studied the art of Icone, to which she borrows the technic of tempera on wood, the use of the gold foil and the religious attitudes. Her a icones of a world with no gods are lost in a very present void, which is not an escape route but rather helps to freeze the scene in a strange space and time moment.
If their works often represent moments of sharing, tenderness rubs shoulders with awkwardness, love looks at hatred and loneliness is experienced together. It is in ordinary moments that both of them like to draw grace and complexity of the human kind.
Léna Long, Sans Titre, Huile sur bois (carbonate de calcium), 81 x 65 cm, 2019
Lena Long, Sans Titre, Huile sur bois enduit (carbonate de calcium), 35 x 27 cm, 2019
Amélie Bigard, À l'Est du soleil et à l'Ouest de la lune 2, Tempera et feuille d'or sur bois entoilé, 28 x 34,5 x 2 cm, 2020
Amélie Bigard, À l'Est du soleil et à l'Ouest de la lune 1, Tempera, peinture pour carrosserie et feuille d'or brûlée sur bois entoilé, 19 x 28 x 2 cm, 2020
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Du 03 décembre 2020 au 23 janvier 2021
De la peinture de Guillaume Toumanian émane un faux calme, un silence traversé de sourdes perturbations, comme en tension. Très heureux de cette première collaboration avec l'artiste...
Du 3 décembre 2020 au 23 janvier 2021
Recevoir le catalogue complet des oeuvresText in English below
La peinture de Guillaume Toumanian émane un faux calme, un silence traversé de sourdes perturbations, comme en tension. Que ce soit dans ses grands paysages, balayés de coups de pinceau horizontaux, ou dans ses portraits en huis clos, on a le sentiment d'être invités dans ce laps de temps suspendu qui annonce les grands bouleversements. On sent bien que tout peut advenir, mais l’artiste préfère, à la narration de l'action, le silence plein de promesses qui la précède.
Guillaume Toumanian est un peintre du vivant, qui n'a jamais été intéressé par l'inertie de l'objet. Pourtant, une nature morte s'impose dans l'exposition: un bouquet de fleurs rouges, splendide, dont le traitement pictural donne l'impression d'un bouquet de chair. Cette oeuvre, en particulier, vibre de ce qui fait la peinture de Guillaume: une expérience sensorielle puissante, un traitement de la lumière en touches fugaces, une peinture généreuse qui rentre en résonance avec chacun.
C’est pourquoi nous sommes très heureux de cette première collaboration avec l’artiste, à travers une exposition que l’on a pensée presque cinématographique, alternant les grandes échappées et les rencontres intimes.
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Genius loci
Texte de Jeanette Zwingenberger
« Pourquoi suis-je ici, sinon pour m’émerveiller ? » Goethe
A l’âge de cinq ans, j’ai failli me noyer dans le « Wörtersee (lac de mots) » en Autriche. J’ai vu une autre lumière qui m’a fait naître. D’où mon attachement à la couleur bleue et aux reflets dans l’eau, cette autre côté du miroir qui est au cœur de la peinture de Guillaume Toumanian.
Pour le stoïcien Marc-Aurèle, la médecine guérit le corps tandis que la philosophie guérit l’âme. Dans l’Antiquité gréco-romaine, des esprits protecteurs Genius loci veillent à la fois sur des lieux et des individus. Guillaume Toumanian est un de ces gardiens car il sait capter et faire vivre une parcelle d’un paysage dans un tableau au sens de l’union intime du Moi avec la nature.
L’artiste a d’abord commencé avec une série de portraits du Chêne de son enfance dans les Landes comme la méditation d’une Présence vivante qui est au cœur de son œuvre. Toumanian nous amène dans un autre temps. Lequel ? Le temps suspendu de la peinture, du pouvoir suggestif de la couleur et de sa réverbération rétinienne, de l’acuité de la perception qui s’ouvre à la contemplation.
Dans l’exil, la nature devient le lieu du refuge et du recentrage: une consolation. (...)
Text in English
Guillaume Toumanian's painting emanates a false calm, a silence crossed by deaf disturbances, as if in tension. Whether in its large landscapes, swept away by horizontal brushstrokes, or in its in-camera portraits, one has the feeling of being invited in this suspended period of time that announces the great upheavals. We can feel that anything can happen, but the artist prefers, to the narration of the action, the silence full of promises that precedes it.
Guillaume Toumanian is a painter of the living, who has never been interested in the inertia of the object. However, a still life is essential in the exhibition: a bouquet of red flowers, splendid, whose pictorial treatment gives the impression of a bouquet of flesh. This work, in particular, vibrates with what makes Guillaume’s painting: a powerful sensory experience, a treatment of light in fleeting touches, a generous painting that resonates with everyone.
This is why we are very pleased with this first collaboration with the artist, through an exhibition that we thought almost cinematographic, alternating great escapements and intimate encounters.
Du 13 octobre au 21 novembre 2020
Olivier Catté est un artiste rare.Recevoir le catalogue complet des oeuvres
Text in English below
Text in English
Olivier Catté is a rare artist.
One of those whose reserve hides a constantly renewed creativity and a total devotion to his work.
When he decided to work on reclaimed cardboard in 2008-2009 in New York, few people imagined what he would be able to bring out of this “poor” material, a waste of the richest consumers, a makeshift home for the poorest. And yet, the encounter with this unique, raw and relentless work was a revelation for the Lazarew Gallery. Olivier was one of the first artists exhibited in 2011, followed with as much admiration since then, with a deserved success.
That is why, in 2018, when he decided to trade the cardboard he had been working on for more than ten years, for marouflé paper, we were the first to support him. Once again, Olivier captivated us with the accuracy of his speech and his ability to open a new page while keeping his trademark.
Today, we are happy to propose a confrontation between two periods, two supports, two landscapes. The most recent paper work (2020) is presented in opposition to paper work from 2015-2017.
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Du 03 septembre au 03 octobre 2020
Rafiy Okefolahan, né le 7 janvier 1979 à Porto Novo (Bénin) et travaillant la moitié du temps en France depuis 2011, est, à l'image de son pays d'origine, empreint d'un syncrétisme religieux, culturel et artistique.
]]>Du 03 septembre au 03 octobre 2020
Recevoir le catalogue complet des oeuvresText in English below
Rafiy Okefolahan, né le 7 janvier 1979 à Porto Novo (Bénin) et travaillant la moitié du temps en France depuis 2011, est, à l'image de son pays d'origine, empreint d'un syncrétisme religieux, culturel et artistique.
Empruntant à la culture Vodoun la symbolique et les matières (marc de café, sable, pigments bruts, etc), il s'imprègne également de l'actualité et conçoit sa production comme un moyen de mettre de l’ordre dans le chaos du réel, de lutter contre l’oubli, de garder en mémoire.
Aïdo-Hwedo, titre de sa dernière exposition, représente dans la culture vodoun dont le peuple béninois est si puissamment imprégné, le serpent arc-en-ciel, créé par le dieu créateur pour l'aider à soutenir son oeuvre, à faire en sorte que le monde continue de tourner en harmonie. Un symbole d'espoir et de joie.
C'est lui qu'a choisi Rafiy comme référent pour sa nouvelle exposition, produite en ces temps troublés du premier semestre 2020.
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Text in English
Rafiy Okefolahan, born on 7 January 1979 in Porto Novo (Benin) and working half the time in France since 2011, is, like his country of origin, imbued with a religious, cultural and artistic syncretism.
Borrowing from the Vodoun culture the symbolism and the materials (coffee grounds, sand, raw pigments, etc.), he also impregnates himself with the actuality and conceives his production as a means to put order in the chaos of the real, to fight against forgetting, to keep in memory.
Aïdo-Hwedo, the title of his last exhibition, represents in the Vodoun culture of which the people of Benin are so powerfully imbued, the rainbow serpent, created by the creator god to help him support his work, to ensure that the world continues to turn in harmony. A symbol of hope and joy.
It was he who chose Rafiy as the reference for his new exhibition, produced in these troubled times of the first half of 2020.
Du 18 juin au 25 juillet 2020
Bleu céleste, bleu méditatif, bleu des songes... le bleu est une couleur propice aux explorations de l'âme, ce que nous découvrirons avec les oeuvres des 8 artistes qui participent à cette exposition collective.
]]>Du 17 juin au 25 juillet 2020
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Du 6 mars au 14 juin 2020
Cette quatrième exposition personnelle de l’artiste ukrainien Sergey Kononov à la Galerie Lazarew marque un véritable renouveau dans son parcours, après une année de grandes remises en question, de puissantes découvertes et d’une véritable prise d’assurance...
]]>Text in English below
Cette quatrième exposition personnelle de l’artiste ukrainien Sergey Kononov à la Galerie Lazarew marque un véritable renouveau dans son parcours.
L’année qui vient de s’écouler a été, sur le plan personnel et pictural, une année de grandes remises en question, de puissantes découvertes et d’une véritable prise d’assurance pour Sergey Kononov. L’artiste a pris le temps de l’introspection, retenant dans son écriture ce qu’il estime être le plus probant et affinant encore les contours d’une personnalité déjà marquée - et marquante - depuis notre première exposition en 2016. D’un point de vue purement plastique, la bombe aérosol a été définitivement abandonnée au profit d’un travail exclusivement à l’huile, sur une palette réduite et toute en vibrations : fonds monochromes, décors réduits à leur minimum.
2019 marque également la rencontre, en novembre, à Florence, de Sergey Kononov avec l’oeuvre majeure de Sandro Botticelli, Le Printemps. Au delà de toute la symbolique de ce tableau, l’artiste a été fasciné par la puissance des contrastes entre les verts profonds, les tissus pourpres et les infinies nuances de chair nue. Une révélation qui nourrit cette nouvelle série, pourtant profondément actuelle. L’éclairage particulier qui semble surprendre ses personnages, n’est d’ailleurs pas sans rappeler la lumière surnaturelle qui détache les figures de Botticelli de ses fonds.
C’est aussi, étonnamment, l’influence de Balthus que l’on peut convoquer dans certains des tableaux (comme les femmes aux animaux). Une atmosphère dépouillée, nostalgique… toute l’âme slave dans laquelle l’imaginaire de Sergey Kononov s’est construit, à Odessa.
Mais c’est surtout un retour à des environnements intimes qui marque l’exposition. Tous les personnages font directement partie de l’entourage de Sergey Kononov. On se rend compte que c’est dans l’exaltation de cette jeunesse décomplexée, sûre d’elle et avide de changements - en particulier des jeunes femmes - que Sergey Kononov affirme le mieux et le plus librement sa personnalité unique.
> Voir les oeuvres disponibles
Text in English
This fourth solo exhibition of Ukrainian artist Sergey Kononov at the Lazarew Gallery marks a real renewal in his career.
The past year has been a year of great challenges on a parsonal and pictorial level, powerful discoveries and a real reassurance for Sergey Kononov. The artist took the time for introspection, retaining in his writing what he considers to be the most convincing and still refining the contours of a personality already marked - and striking - since our first exhibition in 2016. From a purely plastic point of view, the aerosol can was definitively abandoned in favour of an exclusively oil-based work, on a reduced palette and full of vibrations: monochrome backgrounds, decors reduced to their minimum.
2019 also marks the meeting, in November, in Florence, of Sergey Kononov with the major work of Sandro Botticelli, Spring. Beyond all the symbolism of this painting, the artist was fascinated by the power of contrasts between deep greens, purple fabrics and infinite shades of naked flesh. A revelation that feeds this new series, yet profoundly current. The particular lighting that seems to surprise his characters, is also reminiscent of the supernatural light that detaches the figures of Botticelli from his backgrounds.
It is also, surprisingly, the influence of Balthus that one can summon in some of the paintings (like women with animals). A bare, nostalgic atmosphere… the whole Slavic soul in which Sergey Kononov’s imagination was built, in Odessa.
But it is above all a return to intimate environments that marks the exhibition. All the characters are directly part of Sergey Kononov’s entourage. We realize that it is in the excitement of this uninhibited, confident youth and eager for change - especially young women - that Sergey Kononov asserts his unique personality best and most freely.
Dans le cadre de l'année Afrique France nous consacrons notre première exposition 2020 à trois artistes de Porto Novo (Bénin) : Louis Oke Agbo (photographie) Rafiy Okefolahan (peinture) et Syl Pâris Kouton (peinture)...
]]>Du 23 janvier au 22 février
Recevoir le catalogue complet des oeuvres
Rafiy Okefolahan travaille ses toiles au sol avec les matériaux des féticheurs vaudou (marc de café, pigments, sable, etc) pour se faire le miroir de la société béninoise et de ses contradictions.
Louis Oke-Agbo, photographe ayant beaucoup travaillé autour du handicap mental et fondateur du centre d'Art Thérapie de Porto Novo, fait ressurgir le lien sacré entre l'homme et son environnement.
Syl Pâris Kouton présente lui un travail silencieux et intime, qu'il vit comme une porte d'entrée vers sa spiritualité.
Du 23 janvier au 22 février 2020, du mardi au samedi de 14h à 19h.
Text in English
As part of the Africa France Year and in partnership with the Cergy-Pontoise Agglomeration Community and the Gincko'Art Cultural Centre in Pontoise, we are dedicating our first exhibition to three artists from Porto Novo (Benin):
Louis Oke Agbo (photograph)
Rafiy Okefolahan (painting)
Syl Pâris Kouton (painting)
With Haiti, Benin is the great country of voodoo, which permeates and rhythms all the strata of society. The works of the three artists we present, from Porto Novo, are deeply imbued with it, although in a different way...
Rafiy Okefolahan works his canvases on the ground with the materials of voodoo fetish (coffee grounds, pigments, sand, etc.) to mirror Benin society and its contradictions.
Louis Oke-Agbo, a photographer who has worked extensively on mental disability and founder of the Porto Novo Art Therapy Centre, brings out the sacred link between man and his environment.
Syl Pâris Kouton presents to him a silent and intimate work, which he lives as a gateway to his spirituality.
From January 23 to February 22, 2020, from Tuesday to Saturday from 2pm to 7pm.
21 novembre 2019 - 11 janvier 2020
Huile sur toile, résine, fusain, céramique, Claude Como met au service de la diversité du vivant la pluralité des mediums, avec virtuosité et justesse.
]]>21 novembre 2019 - 11 janvier 2020
Ce qui frappe, lorsque l’on découvre le travail de Claude Como, c’est son désir de trier, lister, répertorier. Depuis 30 ans, en effet, Claude Como travaille le plus souvent par séries : le Szondi test (6 séries de 48 portraits de psychopathes, 1990-1992), Fragments agrandis d’anatomie (1996- 1999), Rosacerdoce (une installation de 1000 tableaux représentant une rose dans la serre du parc de Saint Cloud, 2004), Landscapes (2013- 2016), etc.
Ce travail sur des ensembles, qui sous entend implication sur la durée et immersion complète dans un sujet, traduit un besoin universel - exacerbé chez l’artiste - de trouver des réponses à ce qui nous dépasse. Une démarche touchante, parce qu’utopique, d’inventorier pour mieux comprendre ce qui nous entoure et de capturer l’infini des possibilités que nous offre le vivant.
C’est particulièrement le cas pour Gaia (Work in in Progress) entamée en 2018, dont la Galerie Lazarew a l’honneur de présenter le premier volet aujourd’hui. Ici, il est question d’une plongée au coeur de la terre nourricière, la terre mère, où l’humain, l’animal et le végétal s’entremêlent, où la sensualité, la vie et la mort rodent dans un écosystème silencieux. Chez Claude Como, ce silence, loin d’être associé à l’absence ou la mort, trouble parce qu’il est puissamment vivant.
Autour d’une installation centrale (La Flaque, 2019 - huile et résine sur bois, huile sur toile), Claude Como propose des oeuvres qui dialoguent par analogie de sens, de formes, de matières, de couleurs et d’expériences. Tout dans cette exposition est organique, vivant, depuis les sujets traités jusqu’à la scénographie, en passant par la manière dont les objets et tableaux se répondent. Les paysages au fusain qui ouvrent l’exposition se retrouvent sur les bustes de femme en céramique, dont le dos végétal rappelle les éléments marins (coraux, algues) des sculptures Hands remain. Au sein de celles-ci, on retrouve parfois un pied, une main, en écho aux puissantes huiles sur toile des mains nouées (Hand Made I et II). On ne peut rester insensibles à la vue des oiseaux aux ailes végétales de la série Icarus (céramique), disposés dans une position troublante... qui n’est pas sans rappeler celle de la femme allongée qui nous regarde (Allegoria, huile sur toile).
Huile sur toile, résine, fusain, céramique, Claude Como met au service de la diversité du vivant la pluralité des mediums, avec virtuosité et justesse; elle donne naissance à des oeuvres reliées mais qui revendiquent leur unicité, dans une exposition énigmatique et puissante.
> Voir les oeuvres disponibles
Du 3 octobre au 16 novembre 2019
Les nouvelles compositions d’Evrard & Koch, qui empruntent autant à l’architecture qu’à la sculpture, intègrent le béton brut, qui ancre leur travail dans l’urbanité. Les blocs entremêlées viennent à nous avec élégance, pour construire dans notre imaginaire une cité nouvelle, ou l’urbain côtoierait la poésie.
]]>Sculptures de carton-bois et de béton, retenues par quelques crochets ou enlacées de sangles, qui ne demandent qu’à s’évader de leur support… Les nouvelles compositions d’Evrard & Koch, qui empruntent autant à l’architecture qu’à la sculpture, frappent par le contraste entre massivité apparente et légèreté du mouvement…
L’ajout du béton brut tranche avec les blancs intenses ou les pigments qui se réfractent (toujours travaillés de façon artisanale) et ancre leur travail dans l’urbanité. Les blocs entremêlées viennent à nous avec élégance, pour construire dans notre imaginaire une cité nouvelle, ou l’urbain côtoierait la poésie.
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Structural murals that borrow as much from architecture as sculpture, these works shock by the contrast between their massive appearance and their lightness of movement. The fourth stage of Hors Cadre from the parisian duo Evrard & Koch exalts dual forces.
In this series, concrete parts live within intense whites and bold bright pigments that refract to create live structures (hand-built and worked in artisanal methods) anchored in urban forms.
Far from being static, the blocks seem wanting to detach from the wall in momentous liberty. The relation between mass and balance is particularly highlighted in this series. Moreover, the artists’ approach of “less is more” gives these complex objects the air of being evidence to the tensions of space.
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