Du 6 mars au 14 juin 2020
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Cette quatrième exposition personnelle de l’artiste ukrainien Sergey Kononov à la Galerie Lazarew marque un véritable renouveau dans son parcours.
L’année qui vient de s’écouler a été, sur le plan personnel et pictural, une année de grandes remises en question, de puissantes découvertes et d’une véritable prise d’assurance pour Sergey Kononov. L’artiste a pris le temps de l’introspection, retenant dans son écriture ce qu’il estime être le plus probant et affinant encore les contours d’une personnalité déjà marquée - et marquante - depuis notre première exposition en 2016. D’un point de vue purement plastique, la bombe aérosol a été définitivement abandonnée au profit d’un travail exclusivement à l’huile, sur une palette réduite et toute en vibrations : fonds monochromes, décors réduits à leur minimum.
2019 marque également la rencontre, en novembre, à Florence, de Sergey Kononov avec l’oeuvre majeure de Sandro Botticelli, Le Printemps. Au delà de toute la symbolique de ce tableau, l’artiste a été fasciné par la puissance des contrastes entre les verts profonds, les tissus pourpres et les infinies nuances de chair nue. Une révélation qui nourrit cette nouvelle série, pourtant profondément actuelle. L’éclairage particulier qui semble surprendre ses personnages, n’est d’ailleurs pas sans rappeler la lumière surnaturelle qui détache les figures de Botticelli de ses fonds.
C’est aussi, étonnamment, l’influence de Balthus que l’on peut convoquer dans certains des tableaux (comme les femmes aux animaux). Une atmosphère dépouillée, nostalgique… toute l’âme slave dans laquelle l’imaginaire de Sergey Kononov s’est construit, à Odessa.
Mais c’est surtout un retour à des environnements intimes qui marque l’exposition. Tous les personnages font directement partie de l’entourage de Sergey Kononov. On se rend compte que c’est dans l’exaltation de cette jeunesse décomplexée, sûre d’elle et avide de changements - en particulier des jeunes femmes - que Sergey Kononov affirme le mieux et le plus librement sa personnalité unique.
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Text in English
This fourth solo exhibition of Ukrainian artist Sergey Kononov at the Lazarew Gallery marks a real renewal in his career.
The past year has been a year of great challenges on a parsonal and pictorial level, powerful discoveries and a real reassurance for Sergey Kononov. The artist took the time for introspection, retaining in his writing what he considers to be the most convincing and still refining the contours of a personality already marked - and striking - since our first exhibition in 2016. From a purely plastic point of view, the aerosol can was definitively abandoned in favour of an exclusively oil-based work, on a reduced palette and full of vibrations: monochrome backgrounds, decors reduced to their minimum.
2019 also marks the meeting, in November, in Florence, of Sergey Kononov with the major work of Sandro Botticelli, Spring. Beyond all the symbolism of this painting, the artist was fascinated by the power of contrasts between deep greens, purple fabrics and infinite shades of naked flesh. A revelation that feeds this new series, yet profoundly current. The particular lighting that seems to surprise his characters, is also reminiscent of the supernatural light that detaches the figures of Botticelli from his backgrounds.
It is also, surprisingly, the influence of Balthus that one can summon in some of the paintings (like women with animals). A bare, nostalgic atmosphere… the whole Slavic soul in which Sergey Kononov’s imagination was built, in Odessa.
But it is above all a return to intimate environments that marks the exhibition. All the characters are directly part of Sergey Kononov’s entourage. We realize that it is in the excitement of this uninhibited, confident youth and eager for change - especially young women - that Sergey Kononov asserts his unique personality best and most freely.