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Aharon Gluska

Ocre landscape

Ocre landscape

 

Informations sur l'oeuvre Ocre landscape de Aharon Gluska

Informations on the artwork


Papier: 28 x 35 cm / cadre : 40 x 46 cm
Paper: 28 x 35 cm / frame: 40 x 36 cm
2023


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Encre, acrylique, pigments sur papier, sous verre, cadre en chêne
Ink, acrylic, pigments on paper, in an oak frame

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SOLD

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Gluska et le processus de création

Pour la série Imagined Landscapes, l'artiste israélien Aharon Gluska s’est consacré pendant une dizaine d’année à la réalisation de paysages vierges. La précision des traits et le rendu noir et blanc pourraient d’abord laisser penser qu’il s’agit de photographies; pourtant à y regarder de plus près, les vallées n’ont pas une pente naturelle, les différents éléments ne pourraient pas cohabiter ensemble; et il y a cette matière, cette texture, qui vient troubler l’oeil au moment ou l’on s’approche…
Sa fascination pour le chaos organisé des éléments naturels a débuté quand, jeune adulte effectuant son service militaire, il marchait des jours durant dans les montagnes désertiques d’Israël. Et avec elle, l’envie de reproduire, non pas la nature elle même, mais le processus créatif de constitution des éléments naturels (reliefs, matières, etc.)
Il y a dix ans, ce désir revient comme une obsession. Il décide d’imiter la nature en ravaillant sur l’eau, la terre et le vent. Mettant au point un savant mélange dans de grands bains, l’eau devient le liant de son travail. La terre, ce sont les pigments qu’il ajoute et qui donneront la matière. Quand au vent, il est matérialisé par le geste - le souffle, dirons nous - de l’artiste, qui compose ses oeuvres en immergeant un papier dans ses bains de pigments, lentement ou rapidement, avec des torsions, des plongées, des mouvements maitrisés. Alors, un quatrième élément intervient:
le mystère de la création.
C’est d’ailleurs ce qui fascine sans cette série : la tension constante entre la maîtrise des techniques qu’il crée et la place laissée au hasard, qu’il n’hésite pas à qualifier de magie. La contemplation de ses paysages fascinants résonne comme une invitation à un retour à la pureté des origines, préservée de la folie des hommes.

 

La Galerie Lazarew est heureuse de présenter le travail de Aharon Gluska en juillet 2018.

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In order to complete his series Imaginary Landscapes, Israeli artist Aharon Gluska has devoted a decade to creating virgin landscapes. The precision of the lines and the black and white rendering might, at first, suggest that they are photographs; yet, upon closer examination, the valleys do not have a natural slope and the different elements could not cohabit together. Finally, there is this material, this texture which disturbs the eye, as we get closer to it.
His fascination for the organized chaos of natural elements began when, as a young adult as part of his military service duties, he walked for days in the desert mountains of Israel. And with this first impression, came the desire to reproduce, not the nature itself, but the creative process of natural elements (reliefs, matter, etc.). Fourteen years ago, this desire came back as an obsession. He decides to imitate nature by working on water, earth and wind. By developing a clever blend in large baths, water becomes the binder of his work.
e earth is represented by the pigments he adds, which provide the matter. Regarding the wind, it is materialized by the gesture - the breath, as we say - of the artist, who composes his works by immersing a paper in his bath of pigments, slowly or quickly, with twists, dives and mastered movements. Then, a fourth element intervenes: the mystery of the creation.
is is also what fascinates viewers about this series: the constant tension between the mastery of the created techniques and the place le to chance, which he does not hesitate to call magic. The contemplation of his fascinating landscapes echoes like an invitation back to the purity of the origins of nature, preserved from the madness of men.

 


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